Répertoire des navires Français employés en guerre
Le Commandant H Michéa, président honoraire de l'AAMM a entrepris, en
2005, la mise à jour et l'amplification du
Répertoire des navires de guerre Français
que l'association avait publié en 1954 et réédité en 1964.
Le présent travail se situe dans la filiation du Répertoire des navires de guerre français établi en 1949 par les équipes du Commandant J. Vichot, alors directeur du Musée de la Marine.
Ce répertoire comprenait des navires considérés comme "de guerre" et pour toutes les périodes de notre histoire.
Lorsqu'il fut épuisé et que l'on constata que sa duplication était impossible en raison de la pauvreté de l'impression d'origine, j'ai envisagé de le re dactilographier.
Il m'est alors paru intéressant de rajouter desprécisions qui manquaient aus rubriques des navires cités.
Cela justifia l'ouverture de plusieurs catégories d'informations, techniques, historiques, anecdotiques, auxquelles il m' a paru nécessaire d'ajouter les sources, tant primaires que secondaires, des infformations ajoutées.
Il en fut de même concernant l'existance, de plans, d'iconographie, voire de modèle réduits.
Internet a considérablement facilité la recherche et la diffusion documentaire.
Quelques fichiers ont été élaborés, et mis en ligne par des associations, qui se consacraient à des navires, à des périodes, définis et ce avec en général une impressionnante masse de détails.
Détails que je ne pense pas pouvoir incorporer dans ce repertoire, faute de capacité de traitement.
J'ai donc pris le parti de pratiquer des renvois vers les sites de ces associations.
A ce jour, septembre 2021, près de 23.000 fiches de navires dont certaines occupent plus d'une page demanderaient, si on en éditait une version papier, près de trois mille pages et près de 14 millions de caractères.
Ce travail flirte avec les limites d'un fichier Word.
A l'inverse j'ai consacré beaucoup d'espace aux sources tant primaires que secondaires que j'ai utilisées.
De la Mora, de Guillaume le Conquérant en 1066, aux frégates FREMM actuelles, je me suis attaché à fournir des détails qui permettent de suivre la progression de toutes les diciplines ayant été mises à contribution par les marines:
Construction de bois, artillerie, machines marines, électricité, TSF, médicine navale etc...
On obtiendra la liste des homonymes qui apparaitront par ordre chronologique.
On y trouvera aussi, quelques des anecdotes que j'ai jugées interressantes, comme la participation du paquebot André Lebon à l'assistance des sinistrés du tremblement de terre de 1923 au Japon qui hébergea à cette occasion notre ambassafeur dans ce pary, Paul Claudel.
Enfin j'ai eu recours à une abondante litterrature qui fait l'objet d'une bibliographie séparée en un autre fichier Word.
L'ouvrage est assorti d'un répertoire des abbréviations, utile aux lecteurs non familiers de toutes les périodes d'une longue histoire, ni des techniques qui l'ont rendue possible.
Il et associé à une importante bibliographie.
Une première version de ce répertoire a été remise au Musée national de la Marine en 2010.
Depuis il a été enrichi de nouveaux navires, en particulier, les corsaires identifiés, ainsi que les navires civils, engagés dans des opérations militaires, au service de la France.
L'ensemble remis au Musée en 2010 comportait une édition Exel dont je n'ai pas poursuivi la mise à jour, n'ayant pas pu me décider à multiplier les critères de sélection.
Ce fichier a une vocation inflationniste certaine qui résulte des progrès de l'informatique.
Il ne sera jamais complet.
Qu'est ce qu'une information complète.?
Hubert Michea septembre 2021.
A titre d’exemple quelques réponses envoyées, par courriel,
à des demandes reçues par courriel :
Ci dessous:
Le plus anccien nom de navire connu.
La Licorne La Frégate du Capitaine Haddock ?
Un ex voto, une énigme.
Passage de célébrités
Guillaume le Conquérant
Un peu de technique?
Un navire hôpital?
Des civils à la peine
Dom Michel Le Nobletz
Quelques exemples d'homonymes
Bataille de l'Ecluse 1343?
La Cordelière 1513
Belle carrière etc...
Une clandestine à bord
Une sentinelle jugée responsable...( le Roland en bas de page)
etc...
- le Léoville - Patrouilleur. (Auxiliaire). P 19.
Cargo, Worms & Cie .
1.235 tdw.
Machine à triple expansion, 1.000 cv.
Deux chaudières cylindriques, au charbon.
9 nds. (Le-Trait, 1922-1954) 1939, placé sous contrôle DTM du 23 septembre,
Cf. Fiche. SHD Marine.
Requis par la Marine et armé sous la marque P 19.
Cf. BOM. 11 du 23 mars 1953 p. 687, bonifica-tion 26 novembre 1939-30 octobre 1943, (J 2789)
Armé de 2 c. 10 cm.
2 c. 37 mm.AA. et
4 mitrailleuses 8 mm. +
2 grenadeurs.
1940, aux ordres du EV. Borschneck, opérations en Norvège.
1940, saisi à Greenock ¾ juillet.
Passe sous pavillon anglais puis FNFL.
1941, démobilisé passe sous contrôle MOWT.
1944, remobilisé pour le débarquement Overlord le 7 juin, secteur Gold. R.
1946 remis à son armateur et remis en service: Dieppe/Irlande /Angleterre.
Cf. J-Y. Brouard,
Navires & Marine Marchande, n°19.
1947-1949, CLC. H. Michea.
1954, vendu en février au Costa Rica, devient Capetan Kostis. R.
Cf. Caroff, La Campagne de Norvège, 1940.
Cf. R. Gruss, La Flotte. 1947-48.
Cf. Saibène, La Marine Marchande Française. p. 34.
Cf. Brouard/Mercier/Saibène : La Marine marchande Française 1939-194, p. 123.
Icon. Photo, coll. H. Michéa qui y fut embarqué en 1946 et 47.
Détails et historique à :
https://www.wormsetcie.com/en/archives/1922/
Le plus ancien nom de navire français connu
la Mora - Nef ducale, (1066) Offerte par la Reine Mathilde, décorée d'une figure de proue en cuivre représentant un enfant bandant l'arc vers l’Angleterre.
Cf. La-Roncière, Histoire: vol. I, p. 126 -127, qui cite Guillaume de Poitiers.
Catalogus suppeditantium naves ad expeditionem Willelmi comitis in Angliam,
« Matildis postea regina eiusdem ducis uxor ad honorem ducis fecit effici nauem que uocabatur mora in qua ipse dux uectus est [...] », c'est-à-dire « Mathilde qui fut ensuite reine, l'épouse du mê-me duc, fit construire pour la gloire du duc un na-vire qu'on appela mora dans lequel le duc lui-même fut transporté»
Le moine franco-anglais Orderic Vital écrit que ce bateau avait pour figure de proue l'image d'un en-fant, doré, pointant de la main droite vers l'Angle-terre, et ayant dans sa bouche une trompette en ivoie.
Cf. Tapisserie de Bayeux.
https://www.patrimoine-normand.com/index-fiche-30335.html
- la Mora - Canonnière, felouque. (1806-1811+) Felouque annexée à Venise ? Stationnaire à Tries-te en 1811. Cf. Demerliac, n°1006.
l'André-Lebon – Transport. (Paquebot, Mes.Mar.) 13.682 tx. 9.285 tdw.
161,30 m./155 m. x 18,8 3 m.
2 machines 4ex. 12 chaudières à 15 kg. /cm2, 11.000, cv. 17 nds. 5 cales, 10 grues.
Installation frigorifique Westinghouse-Leblanc.
20 + 230 h. 1.061 passagers.
Cf. Registre du Bureau Véritas 1934 (La-Ciotat, 1912-1913, le 27 octobre- 1953)
1915, réquisitionné, navire hôpital : 816 -> 1200 lits. 1 Médecin Principal. (Dr Hervé), 2 med 3°, 1 phar-macien, 4 Qm. infirmiers, 6 matelots infirmiers et 52 auxiliaires.
Transports de troupes vers Salonique.
Cf. Barnichon, Les navires hôpitaux français, MDV 1998. Icon : Photo, p. 43, travers Td en hôpital, p. 46.
1916, CLC. Vallat, navire hôpital.
Cf. BOM, n°145 (Circ. 25 avril 1922) vol. I, p. 720 et s. Bénéfice « double en sus », 24 août 1916-15 ? décembre 1918.
Fit 13 voyages entre Salonique –Toulon et Bizerte, Cf. Med. Gen. B. Broussolle, Navires hopitaux… Chronique d’histoire maritime n°76,
1917, dé réquisitionné le 30 novembre.
1919, coulé en rade de Singapour suite à une torna-de, avec sabords et hublots ouversts. Renfloué.
Monument aux morts : A. Lemoign, Matelot. † 4 mars 1917, en mer, Locmiquelic (56). Cf. http: / /www.memorial-genweb.org /~memorial2 /
1922, évacuation de Chine, de réfugiés européens.
1923, débarque à Saïgon le nouveau Résident général (9 août).
Participe sous l’autorité de Paul Claudel, ambassadeur de France au Japon, aux secours des popula-ions sinistrées, lors du tremblement de terre de Yo-kohama du 31 août au début septembre.
1940, placé sous contrôle DTM (Vichy)
Cf. Brouard /Mercier Saibène, La Marine marchan-de Française 1939-1945, p.
1941, rapatriement en août, des troupes de Syrie, Cf. La lettre des paquebots, n°52 4° tr. 2004.
1943, requis par l’Occupant (accords Laval-Kaufmann), sert de caserne au personnel allemand.
1946, renfloué, refondu à la Seyne et réarmé au commerce en 1946.
1953, démoli à La-Seyne. Q.R.
Cf. Bois, (P…) Le Grand siècle des Message-ries Maritimes.
Cf. Lanfant, (Cdt) Historique de la Flotte des Messageries Maritimes. Icon : Photos, en navi-re hôpital et en paquebot, aménagements inté-rieurs. Plan des opérations à Yokohama.
Cf. Neptunia, 128 /1977-4 Froger, (P.). icon: Photos curios à Toulon sous pavillon alle-mand.
Un peu de technique
- la Doris - Sous-marin (côtier, ou de 2° classe). Sé-rie Ariane, Q 135. Programme 1922.
#550 t. / 780 t.
64 m. x 5,40 m. x 3 90 m. (T/E.)
2 moteurs Vickers-Normand x 650 cv.
1.300 cv./1.000 cv.-> 14,5 nds./7,5 nds.
1 c. 100 mm, 7 TLT 550 mm.
Cf. Les flottes de combat 1931
Pas encore d’ASDIC,
7 TLT 550 mm.
3 + 37 h. Cf. Ariane. (Chalon-sur-Saône / Schneider soustraité à Bordeaux ACSO, 1923-1925-1940)
1930, en service du 1° avril, ->7° ESM Toulon.
1937, 13° ESM.
1940, 16° DSM, CC. Favreul, opérations en Nor-vège, en avril.
Mis pour emploi aux ordres amirauté,
Cf. Caroff, La campagne… Citation p. 183.
Le navire manque de rechanges, le Jules-Verne , son bateau base ne recevant pas de Cherbourg toutes ses commandes. La mise de feu des torpilles est jugée douteuse sur les navires de cette série.
L’adversaire a percé le code britannique.
1940, la Doris est torpillée, le 8 mai, par l’U 9 sur les côtes de Hollande. 45 †.
Liste de 55 monuments aux morts sur http:// www.memorial-genweb.org/~memorial2/
Epave localisée en 2003 par des plongeurs hollandais.
Cf. Le Figaro samedi 2 octobre 2004.
Cf. H. Frémy/ACORAM 11.Icon. Photo.
Cf. Cols-Bleus n°2723 27 novembre 2004. Monument à Bray Dunes.
Arch.mun.Bordeaux fond Chantiers,@,
Mémoire de Bordeaux, CD édité par Guichoux 2003.
Un ex voto, une énigme
Le Dragon - Corvette brick de 40 tx.
16 c.
5 + 96 h. (Probablement ex, Washington, construit Beverley Massachussets, 1776- 1781-1783)
1778, pris par les Anglais. Réarmé en corsaire de Livepool.
1781, corsaire de Jersey pris aux Anglais par la Fri-ponne, Capt. Mac-Nemara, entre Belle-île et l’île d’Yeu le 7 septembre ( armé à Jersey, armé de 16 c. 3 obs, 130 h. ). Amené à Nantes.
Cf. déclaration de bonne prise datée du 7 janvier 1782, Cf. AD44 B 4560.
1781, armé au Croisic en décembre.
1782, EV. Chevalier de l’Epine, transporte inita-lement vers Philadelphie, des dépèches à destination des Insurgents.
Subit des avaries météo et gagne Boston où sa coque sera reconstruite.
Rentre en septembre.
1782, EV. Chevalier de l’Epine, transporte à Cap Haitien, des paquets à destination du gouverneur.
1783, commandé par Chevalier de l’Epine, incendié, le 22 janvier, sur la côte nord de Saint-Domingue, là où les embarcations de la flotte de Hood, venaient le capturer. Explosa après avoir été évacué.
Cf. O. Troude, vol. II p. 240.
Cf. Notice établie par Freddy Van Daele. >MnM.
2009, épave localisée, en recherchant celle du Casi-mir
Cf. Neptunia, 253/2009-2, p. 63 (avis de DRASM à propos du CR fouilles de l’épave du Casimir alias Parfumeur perdu à Saint-Domingue en 1829).
Cf. Demerliac, Louis XVI n° 522.
Cf. Naviguer en temps de Révolution: le Chevalier de L’Espine (1759-1826), de l’Indépendance améri-caine au service de l’Autriche. Un destin au prisme de l’archéologie et de l’histoire par Florence Prud-homme, thèse de doctorat Sorbanne. 13 septembre 2019
Note :
Cf. Gomer Williams « History of the Liverpool pri-vateers », p. 243-244 indique :
Dragoon 112 t. 14 c. 75 h. capt Briggs, prit Bonne-foi
En 1779 il capture la Modeste ( corsaire) dans des conditions acrobatiques l’équipe de prise ayant du se rendre à bord à la nage,
Le journal de 13 septembre 1781 annonce la capture de ce Dragon par « une frégate française, qui l’aurait ramené à Brest.
Ex-voto, église des Capucins à Ostende Belgique par J.C Liénart
@ association ostendaise Mr F. Vandaele Hosdent-sur-Mehaigne
Note 1: 1782, Capt. Pierre Besseau du Sableau, (ar-mé de 6 pièces et de pierriers)
Cf. AD 33. Gironde, GAEL. Amirauté de Guyenne, Edits et arrêts, 1782-1786 ( n° 529), dans laquelle se trouve une commission en guerre et marchandises au nom de ce navire, datée de Bordeaux 27 mai.
Correspondance maritime de Nantes, 1782, n ° 14 20 juillet, qui mentionne : « Le Zéphir, la Jeune-Agathe & le Dragon, de Bordeaux, allant à la Gui-née, tous pris en sortant de la rivière ».
Note 2: Un autre brick Dragon, « privateer » anglais ait été capturé, le 15 août 1781 dans la Manche, par la frégate française Amphitrite qui le conduisit à Brest
Note 3: Un autre brick Dragon, « privateer de Guernesey », Ex Teignhouse, 1779, a été pris par la fégate française la Frippone en septembre 1781 et conduit au Croisic où il aurait été transformé en cor-vette et remis au chevalier de l’Espine.
Une célébrité
la Belle-Poule - Frégate (portant du xii). Identique à Dédaigneuse.
134’ x 34. 6’ x 17. 6’.
26 c. xii,
6 c. vi. (Bordeaux, Guignace, (L. M.) doublée cuivre à Brest en 1777, 1764 - 1766, le 18 novembre-1801)
1771-1772, l’ EV. La-Pérouse, est à bord,
Cf. M. Hennequin, Biographie maritime… vol. III p. 203.
1778 , LV. Chadeau de la Clocheterie, le 17 juin, envoyé, au début de la guerre, reconnaître des voiles étrangères aperçues aux approches de la mer d’Iroise, combat HMS Arethusa, de l’escadre Keppel. Ce fut le premier acte de la guerre d'Indépen-dance des Etats-unis.
Cf. Circonstances, in Lacour-Gayet, Louis XVI p. 112-113.
A cette occasion la conserve de la Belle-Poule, la Licorne, Capt. Belizal fut prise.
Cf. O. Troude, vol. II p. 22.
Cf. W-L.Clowes vol. III p. 397.
Les récompenses aux officiers et marins furent les suivantes :
Avancement du 24 juin1778 : Monsieur Chadeau de la Clocheterie fait Capitaine de Vaisseau (3)
Monsieur de la Roche Kerandraon, Enseigne de Vaisseau fait Chevalier de St-Louis et 400 livres de pension
Monsieur Bouvet fait lieutenant de frégate en pied
Une pension sur les fonds des invalides de la Marine à la demoisel-le de Saint-Marsault femme de l’officier tué
Gratification aux blessés, et pension aux veuves et aux enfants et en général à tout l’équipage français
Lettre de satisfaction aux officiers et gardes de la Marine
Avancement au 19 juillet 1778 : Jean Louis Gabriel de Capellis, fait lieutenant de vaisseau « en considération de sa conduite dans le combat de la frégate Belle Poule »
Cette action inspira une mode féminine de coiffure.
1779, Capt. (p.i.) LV. De Sercey, reprend un navire français, le Singulier qui avait été capturé quatre jours auparavant.
Cf. Journal Politique Gazette des gazettes 1779, 2 e quizaine de février, p. 52.
1780, Chevalier de Kergariou-Coatles, prise le 16 juillet par HMS Nonsuch 72 c.
Cf. O. Troude, vol. II p. 81.
Cf. Lacour-Gayet, Louis XVI p. 309.
Cf. Nouveau journal helvétique ou annales litté-raires et politiques, mai 1780, p. 119 (prise de Ca-pricieuse, Belle-poule, Perle par HMS Nonsuch, et Prudente et Licorne)
1796, ponton à Sheerness.
1801, vendu en septembre.
Cf. ACORAM: Belle-Poule aurait été aussi le nom d'un corsaire girondin, tiré lui même de la Belle Paoula de Vignier, baronne de Fonterville, surnommée la Belle-Poule par François 1er.
Cf. Lacour-Gayet. Cf. Demerliac.
Cf. J. Boudriot, Les frégates de 12, « La Belle-Poule.
Cf. SHM, plan s.l.n.d. 2G4 3, n°65 Belle-Poule, Amphitrite, Tourterelle.
Cf. B.Frölich, in Neptunia, 180 /1990-4.
Peinture par Rossel coll. MnM 3 Oa 7.
Gravure par Pierre Ozanne, Musée des Beaux Arts de Brest.
Dessin par Ozanne, coll. MnM A 11 a, 1779, in Neptunia n°91, été 1968.
Des civils à la peine
le Saint-François-d’Assise - Navire hôpital de Terre-Neuve, (1915-1919-1940) 1915, réquisitionné,
1915-1916, basé à Corfou, utilisé pour évacuer les cadavres de militaires serbe. Cf. L. Vennin, Lettres d’un officier de Marine à son épouse (1912-1919) annexe I p. 485, éd. Christain 2008 ISBN n°978-2-86496-172-7 ;
1916, suite à la prise de la Mecque par l’Emir Hus-sein, renommé El Hadj ; mis en transport de pléle-rins et chargé de mission militaire sous escorte du D’Estrées, Cf. Thomazi (A.) p. 111. Q.
Devenu navire hôpital, DZ 3273.
1940, bateau de pêche réquisitionné. R.
Cf. Bénéfices de campagne de l’armée de mer, Arreté n°55 12/06/1954, pensions.
Cf. BOM. n° 33 du 15 août 1960 p.1908.
c.p. Œuvres de mer Paris n° 20
Des civils à la peine
la Sainte-Jehanne - Patrouilleur. (Auxiliaire).
Goélette mixte.
623 tjb.
52,51 m. x 8,54 m. x 4,30 m.
Machine à triple expansion. 580 cv.
1 chaudière 14 kg./cm2.
32 lits Cf. Registre du Bureau Véritas 1915 Classé B.V. + I 3/3 (Nantes, ACB, 1914, le 2 mars-1933) Ex. Sainte-Jeanne d’Arc, navire hôpital des « Oeuvres de mer », armé pour Terre-Neuve, réquisitionné.
1916, Bâtiment de commandement des chalutiers réquisitionnés pour la guerre anti-sous-marine, CV. Merveilleux du Vignaux.
1915, coule l’U 37, le 15 mars, en l’éperonnant. Cf. La Guerre navale vol. III p.225.
Icon, dessin signé Bois Aubert.
Cette information est une propagande de guerre. R.
Cf. P. Chack, et J-J. Antier , Histoire maritime de la première guerre mondiale, vol. 1 p. 470 et s.
Cf. R.M. 1959 p.631.
Cf. C. Laurens, Organisation des forces de pa-trouille vol. III, fasc. I p. 387.
Cf. BOM, n°145 (Circ. 25 avril 1922) vol. I, p. 720 et s.
Bénéfice « double en sus », 5 janvier 1915-28 fé-vrier 1919.
Icon : Un timbre Saint-Pierre et Miquelon en 1920.
Cf. C. Le Goffic, Les Navires hôpitaux, Sté des œuvres, de mer Paris 1911.
Cf. A von Spindler, vol. II
Cf. Les cahiers du bassin Arcachon, n° 22 avril 2005.
Photo in M. Kerisit, « 1914-1918 Les marins pê-cheurs sous le feu de l’ennemi » p. 61, éd. SPE Bartelemy 2018.
Des civils à la peine
le Dom Michel-le–Nobletz, Missionnaire Breton qui créa, au XVII siècle au Conquet avec l’aide des cartographes de ce lieu, les Taoulennou ou cartes avec lesquels il évangélisa les populations mariti-mes du Finistère (1577-1652).
- Bateau de pêche DZ 3379. (1940) Réquisi-tionné.
Cf. BOM. n° 33 du 15 août 1960 p.1907. Bibl. MnM R 1770.
Opérations en Basse-Seine, Normandie, 6-18 juin 1940, R. `
Un des derniers bateaux partis du Conquet/Molène/Ouessant, pour l’Angleterre le 19 juin 1940 :
Frêne, Placidas-Faroult,
Mousse-le-Molec, Monique-Andrée, Dom Mi-chel-le-Nobletz,
Jean-Charcot, emportant plusieurs futurs com-batants de la France-libre dont J-B. Missoffe (sergent † Colonne Leclerc), Y. Guéna, futur ministre etc…
https://www.ouest-france.fr/bretagne/les-bateaux-qui-rejoignent-langleterre-en-1940-2579889
la Suzanne - Navire.
300 tx.
16 c.
125 h. (#Dieppe, 1627-1628-1629)
Armée en 1628, Cie des Cent associés, Capt. La-Fosse.
1629, est au Conquet, suite à avaries subies lors d’un échouage.
« Monsieur du Chatelet a fait un marché pour le remettre en état et la dépense a été fournie de vingt muids de sel restés dans le navire. », Cf. Mission de Mr D’Infreville in Cf. E. Sue, Sourdis, vol. III p. 202.
Renfloué par le Sr. Pohon.
1628, Capt. Lafosse, (Cf. Troude), aux ordres du CE. de Valençay, flotte destinée à empêcher l’escadre de Buckingham de secourir les Protes-tants de La-Rochelle enfermés par une estacade ordonnée par Richelieu.
Cf. O. Troude, vol. I. p. 85.
Cf. C. de La-Roncière, Histoire… vol. IV, p. 523 n. 6.
Cf. A. Demerliac, Louis XIII, n°50.
1635, rayé.
le Quercy - Croiseur auxiliaire, X 20.
Cargo. (frigorifique bananier). C.G.T. 2.250 t.
3.755 cv. 15,5 nds.
7 c. 138 mm. (Danemark, Copenhague, Burmeis-ter&Wain n°632-1937, le 3 décembre Cf. n° 5502244 -1965)
1939 requis Marine -> X 20.
1940, déréquisitionné à Fort de France le 14 octo-bre, mais reste sous contrôle DTM (Vichy).
1941, requis à nouveau -> X1.
1942, à Dakar suite à l’opération Torch, passe sous contrôle de DTM (Alger)
1944, débarquement en Provence, CF. Gallerettrain. R.
1955, vendu, devient Arctic Queen of Artic-Reefer selon Miramar.
1965, démoli à Mobile.
Cf. Caroff, La participation… débarquements… SHM.
Cf. R. Gruss, La Flotte. 1947-48.
Cf. Brouard/Mercier/Saibène : La Marine marchande Française 1939-1945 p. 179 + Photo en croiseur X1.
Une photo ¾ Ar Td, Marius Bar
Un navire médiéval ayant participé à la bataille de l'Ecluse en 1340:
la Thomassette - Nef de Caen, (1338-1340) 1338, Guillaume de la Hogue, maître de la Thomassette, armée à Leure le 27 février 1338,
Cf. Delisle, Actes normands, n°103. http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k361814/f196.image.r=Nef
1339 + Beaurepaire, Coque-du-Roy, Saint-Denys, firent partie de l’escadre qui ravagea Rye en An-gleterre au mois de juillet, mais qui dut faire face à l’arrivée des Flamands de Jacques Artevelde, allié des Anglais.
1340, bataille de l’Ecluse.
Cf. La-Roncière, (C. de la) Histoire, vol. I, p. 427, n.6, 431, n.4, 437, n.5, 440, n.2.
Cf. C. de La-Roncière, Quatrième guerre navale entre la France et l’Angleterre1335-1341
Cf. Nicolas Harris, History of the Royal Navy.
Voyez cet autre:
la Martinette - Nef de Fécamp, (1339-1340)
1339, Maître Robin Brumen,
Cf. L. Delisle Actes Normands n° 108, qui précie que la Maître reçut : 20 arbalètes, 20 pavois, 20 targes, 60 écus neufs des armes de France, 100 lances ferrées, 4 caisses de carreaux à un pied, une caisse de carreaux à garrot, 2 garrots fournis de vraies cordes et une fausse (sic), 60 bassinets ronds garnis de chenelières, 60 plates, dont 15 recouvertes de courtil blanc, 9 couvertes de bourde fourbies et échiquetées, 8 de coutil échiqueté, 6 de courtil destaint,une de courtil de plu-sieurs couleurs, 8 de cuir vermeil et blanc, 12 de janes et 1 de soie, 1 beauchent et 2 bannières (cet acte est daté du samedi 15 mars),
Thomassette, avec Catherine (de Leure), aux ordres de l’Amiral Behuchet, campagne en Gascogne, et prise de Blaye le 18 avril puis de Bourg le 22.
Rappelés en Manche pour le projet d’invasion de l’Angleterre envisagé par Philippe VI.
Cf. C. de La-Roncière, Quatrième guerre navale entre la France et l’Angleterre, cite B.N. ms. pces orig. vol. 265, doss. Behuchet, p. 9 et vol. 1806, doss. Maiscelle p.3.
1340, Bataille de l’Ecluse.
Cf. La-Roncière vol. I p. 427 et 441 n.3.
La Cordelière ou Marie-la-Cordelière.
Cf. Le-Conte in R.M. 1932, biblio du nom p. 337. Bibl. MnM R. 437.
- la Cordelière - Caraque de Morlaix,
600 tx.
16 canons dont plusieurs en sabords.
# 500 h. Cf. A. mun. Nantes EE 222.
(Morlaix "au cay de Mourlaix", carénée par Coëtan-lem (N.) coût 22,512 £. Construite sous le nom de la Maréchale, 1496-1498, 30 juin-1512)
Ex. La Maréchale (ordonnée par le Maréchal de Gié, pour le compte des villes de Bretagne pour un coût de 27.418 £.
Cf. AD 44, E 208. Cf. A. mun. Nantes EE 222
1501, Capt. Guibé, aux ordres de Ravestein (Ph de Clèves), expédition au secours de Rhodes, tenue par les Chevaliers de Saint Jean (Futurs chevaliers de Malte) qui forcés par les Turcs se rétabliront à Malte.
Cette expédition rassemblait :
Louise, F. Porcon.
Pensée.
Cordelière sous CV. Garland, avec à bord P. Cho-que.
Charente, J. Porcon.
Marais, de Bade. Clermont +
quatre galères, Prégent de Bidoux.
Marquise, J d’Auzis.
Lyon, A. de Vesque.
Lomelina, avec Ph. De Clèves, L. de Bourbon For-nari,
Lomellini, Fieschi etc.
Cf. C. de La-Roncière, vol. III, p. 32, 47, 52,
1502, seconde expédition vers Naples :
Cordelière, Charente, Louise, furent envoyés de Gènes en renfort des galères de Prégent à Naples,
Cf. La-Roncière, op. cit. vol. III p. 62.
Capt. H.. de Portzmoguer, escorte de convois et captures de navires entre Espagne et Angleterre,
Cf. La-Roncière, op. cit. vol. III, p. 91.
1512, Capt. Portzmoguer, la Saint-Ligue.
1512, Hervé de Portzmoguer, explosa le 10 août, pendant le combat de Saint-Mathieu et entraîna l’explosion de son adversaire le HMS Régent. # 500 †.
Cf. Alfred Spont, The War with France 1513, avec miniature Ex. BN, ms. de Germain Brice Chordige-rae navis conflagratio.
Cf. Annales maritimes (Sciences&arts) vol. 1, 1845 n° 73 p. 717-730.
Cf. La-Roncière, op. cit. vol. II, p. 493 et n.7. vol. III, p. 32, 47, 52, 62, 67, 80 et n.8, 81, 93, 104, 115. 5.
Cf. La Maréchale, AD 44. Loire Atl. E 208.
Cf. Icon. Aspredore.
Cf. P. Vergil, The Anglica Historia, Royal historical Society vol. lxviv. p. 186.
Cf. M. Guérout Le de‡mier combat de la Cordelière.
Cf. H. Michéa : La Cordelière et l’essor de l’hégémonie maritime anglaise, Conférence à l’UTL Saint-Renan 2012.
Cf. Ex voto chapelle Saint Antoine en Plouezoch.
Livre d'heures d'Anne de Bretagne
Alain Boulaire a montré que, l'auteur de cette enluminure au jour de Sainte-Ursule faisait expliciteement allusion à la Cordelière, présentée en arrière plan, sous la tour Azenore du Château de Brest
Note : Rrécédemment Portzmoguer avait été chargé des convois avec :
La nef de La Bouvardière, 300 h ; Grande-nef-de-Saint-Malo, 150 h ; Nef du Sr de Guémadeuc, 60 h ; Nef de Lantriguer, 70 h ;
Le capitaine Portzmoguer et sa bande , 300 h : Lespaigneul de Kempercorentin, La Grande nef Finamour; Le navire Jehan Frolai; La nef de Vannes; La Michelle du Croisic; Le Sénéchal et le Chappon ; 300 h ;
Cf. Guérout (M.) : Le dernier combat de la Cordelière, cite ALA Registre de chancellerie 1503, f° 167 in La Borderie, 1885, p.123-126.
Des homonymes
Une imposante quantité d'homontymes sont cités ici,
Soit dans une rubrique individuelle, soit en annexe à celles d'autres navires.
Pour les navires portant, par exemple, le nom Marie,
le nombre de navires ayant porté ce nom est de: 67
et en comptant les prénoms composés sur Marie: 192.
Il s’y ajoute les noms de navires incorporant Marie composé sur un autre prénom ou en association avec un patronyme.
Période, 1200-1500 11
Période, 1500-1789 60
Période, 1789/2004 183
Quelques navires nommés Marie:
la Marie - Nef de Leure, (1340) Bataille de l’Ecluse. Cf. La-Roncière, vol. 1, p. 441, n.1.
la Marie - Baleinier rochelais, (1434-1436) Capt. Regnault Girard, envoyé en Ecosse chercher la future Dauphine, fille du Roi Jacques d’Ecosse, Cf. La-Roncière, Histoire: vol. II, p. 297, n.2.
la Marie du Conquet. Navire breton. 1486-1487, mobilisé pour la défense des côtes du Morbihan, aux ordres de A. Thépaut ou Thebaud dit léger Mesnage.
Font partie du voyage : G. Prat (du Conquet ?) avec sa barque et 240 h.
le petit-Léon et sa barque appartenant à l’Amiral, 120 h.
en tout 720 h. pour 1440 £t. –
Cf. AdLA B1173.
Cf. La Nicollière Teijeiro La marine Bretonne… p. 51.
- la Marie - Nef, 70 tx. (1541) 1541, Capt. Lau-rens, après l’arrestation de l’Amiral Chabot, (qui interdisait les expéditions normandes au Brésil), reprise des armements à Rouen.
Cf. Gosselin p. 81 et 143,
Cf. La-Roncière vol. III p. 297 n. 4.
Ex. Vichot MnM maintenu. Noter un homonyme Capt. Cavelier de Rouen, même destination. Vi-chot MnM maintenu.
- la Marie - Nef. 200 tx.90 h. (1543) 1543, Capt. Persac (P.) , fit partie de l'escadre partie de Brest, qui esquivant le blocus anglais, passa en Ecosse par l’Ouest avec armes et munitions destinés à nos alliés écossais, lors du conflit franco-anglais.
Note avait un pilote conquétois qui faisait usage d'un almanach nautique de G. Brous-con.
Cf. La-Roncière, Histoire … vol. III, p. 399, n.2,
Cf. BN. fr.17890 p. 18-19.
- la Marie - Navire. circ. 500 tx, 36 c. (1666-1680) Fit partie de l'Escadre Montdevergue en-voyée aux Indes par la C/I avec son nouveau codi-recteur François Caron, en 1666.
En 1669, fit escale à Oman avec à son bord, François Martin futur Gouverneur général des In-des fondateur de Pondichéry.
Cf. Beguin-Billecocq : Oman, p. 106. C/I. Cf. La-Roncière, t. V, p. 502, n.1.
- la Marie - Gabare marché de six: Babet, Cloé, Gertrude, Jeanne, Louise, Marie.
Cf. Y. Cossé, Les frères Crucy, p. 182.
Cotre, 135 tx.
21,11 m. x 6,72 m. x 3,14 m.
non armée. (Paimboeuf, ML. Crucy, qui utilise la salle à tracer des Crucy à Nantes, 1806-1806-1807)
1806, EVa. Legrand, tra-versée du Havre à King’s Lynn et rapatriement de prisonniers français à Calais.
1807, naufragé le 4 octobre à l'entrée du port de Diélette.
Cf. Annales maritimes -tables 1809-1841, non officielle vol. II. p. 296.
Cf. G. Delacroix « Le Gros-Ventre » Liste des ga-bares 1714-1846.
- la Marie - Goélette. H. Drillet/ A. Le Guil-cher -> Croissant Railla. 133,40 tjb. (Paim-pol, 1910-1917) 1917, coulé par U-63, le 1er juillet 30’ O de Capt. Caccia en Sardaigne.
Cf. L. Lacroix, Les écraseurs de crabe, les derniers voiliers caboteurs.
Cf. Richard/Roignant, citent rapport « Marin »
+ SHD Marine Brest P/238 (Répertoire général de la Marine Marchande –B.V.)
5P4/3à6 (matricules des bâtiments Quartier mari-time de de Paimpol,
+ CCAF Circulaires Naufrages et accidents )
+ Spindler.
- la Marie - Goélette. Gloahec ou le Glohannec, de Saint-Pierre Quiberon. 118,09 tjb. (Nantes, 1870-1917) 1917, coulée, le 4 mai, au canon, par UC-75, à 130 miles au S de Waterford, reste équipage sauvé,
Cf. SHM, Brest, C 4070.
Cf. http://navires-14-18.com/
Cf. Lloyds War losses casualties to shipping through ennemy causes.
Cf. L. Lacroix, Les écraseurs de crabe, les derniers voiliers caboteurs.
Cf. Richard/Roignant, citent rapport « Marin » + SHD Marine Brest P/238 (Répertoire général de la Marine Marchande –B.V.) et BB12 (mouve-ments des sous-marins ennemis) + SHD Marine Lorient 6P/5/32 (Quartier maritime d’Auray ma-tricules des bâtiments) +
CCAFn Circulaires Nau-frages et accidents ). +
Cp. n° 750 voyez Carto-pole de Baud.
- la Marie - Chalutier. B 282. (1940) R.
Cf. BOM. n° 33 du 15 août 1960 p.1903. Bibl. MnM R 1770.
Flandre et Dunkerque 19 mai-5 juin 1940,
Cf. Mordal, « Dunkerque »
Evacue 105 hommes de Dunkerque à Cherbourg
Un peu de technique
- la Dorade - Sous-marin. (dit « Friture »). Q 22.
70 t.
73,6 t.
23,75 m. x 2,26 m. x 2,2m.
Coque acier. 2 gouvernails, 2 barres AV, 2 barres AR.
Moteur à benzol Krebs Panhard Levassor,
4 cylindres, Ø 0, 17m. x 0,18m,
700 tr./mn. 4 temps, 65 cv.
Dynamo Sautter-Harlé.
Batterie, 108 éléments Fulmen-Planté à oxyde rap-porté,
2 moteurs électriques de 35 cv. sur un même arbre # 105 Volts.
Hélices à pales orientables + 2 propulseurs transver-saux.
Une pompe centrifuge, une pompe Thirion d’assiette. 2 ventilateurs centrifuges 7/6 nds. 200 milles à 5,5 nds.
Autonomie= 200 milles à 5,5 nds. En surface et 30 milles à 4 nds. en plongée.
2 torpilles en carcasses 450 mm. (modèle 1892). Visée du kiosque. Périscope Carpentier à contre-poids.
Bouée téléphonique (en 1910) et boucles de rele-vage.
Temps de prise de plongée # 12 minutes, 13 h.
(Toulon Romazzotti, 1901-1904, le 14 mai-1920) 1905, au cours d’un exercice avec Souffleur, Gron-din, Anguille, Thon, d’attaque de l’escadre, la Dora-de casse son arbre moteur.
Cf. Le Yacht, 2005 p. 676.
1920, vendu à Toulon.
Cf. G. Garier, Cf. H. Le-Masson.
Cf. Neptunia, 82/1966-2 et 83/1966-3 Froger Les sous-marins de type friture. Icon. Photo.
c. p. Marius Bar ToulonUn peu de technique:
- la Belle-Poule - Frégate portant du xxx. Dite fréga-te de 60 c.
2.500 tx.
54, 00 m. x 14,10 m. x 7,25 m.
28 c. xxx et 2 obusiers 80 (221mm) (poids supposé d’un boulet qui aurait le même diamètre que l’obus # 22 cm),
26 caronades xxx et 4 c. obusiers 30.
Artillerie conforme au décret de1837.
canons munis de hausse et guidons( dus à l’initiative du CV. Lalande).
513 h.
Câble chaîne, mouilleur, caisses à poudres en cuivre, caisses à eau en fer ,
Appareil distillatoire dont comsommation=-1kg. de charbon / 7 litres d’eau,
- Plan Rougier 1835, d'une cuisine métallique utilisant du charbon de terre,
Pompes à double piston et manche incendie- (sur-plan Campaignac1837)
Ridoirs en fer à crémaillère et à vis, système Pain-chaut de Brest.
Cabestan à Barbotin - plan Joffre 1836. (
Cherbourg, Boucher, sur cale couverte, 1828-1834, le 26 mars, armée 25 juillet 1839-1888)
1828, CC. Charner, en achèvement,
1828, CC. Charner, en achèvement,
Cf. Budget général…pour l’exercice 1833, Imp. Roy. 1832. p.149.
1837, noté « désarmé», dépend du port de Cherbourg, Cf. Annales maritimes 1837 partie officielle liste, p.163.
1839, le CV, Prince de Joinville sert à bord sous l’amiral Lalande.
Cf. Taillemite. 1
1840, il commande la frégate lors du « Retour des Cendres ».
- Icon : Toile par Morel Fatio "Transfert des Cen-dres de la Belle-Poule, au vapeur Normandie" coll. Mn. Versailles 6997 in Cf. Napoléon et la Mer.
Cf. Annales maritimes -tables 1809-1841, non offi-cielle vol. II. p. 93.
1843, transporte à Alger le Duc d’Aumale et son état major.
1844, CV. Hernoux, aux ordres du CA. de Joinville, bombardement de Tanger et Mogador par : Jemmapes, Suffren, Triton, Belle-Poule, Cassard, Argus, + Veloce, Pluton, Gassendi, Phare, Rubis, Var, Cf. O. Troude, vol. IV p. 324.
Escorte du Gomer portant Louis Philippe en visite officielle en Angleterre.
1846, endommagée par un cyclone pendant lequel le Berceau disparut, aux approches de Madagascar. 1865, renommé la Poudrière. Mg.
Cf. Vieux souvenirs 1818-1848, par le Prince de Joinville, édition AAMM. Cf. Neptunia, 192 /1992-4. Icon. photos.
Icon : Embarquement du cercueil en rade de Ja-mestown par Isabey, 1842, coll. Mn. Versailles. in.
Cf. catalogue expo MnM, Napoléon et la Mer.
Cf. SHM, Cherbourg, 2G2, n°86, plan/coupe, 1842.
- SHM, 8DD1 16 n°26-27-28, plan/coupe, détail d’ornements et de voilure 1839, +
16 n°10, plan d’ arrimage.
- Modèle MnM, 21 MG 16, gréé 1 /40°. On y re-marquera: Bouée AR et 4 embarcations sur bossoirs oscillants.
Cf. monographie AAMM. Cf. (H.) Frémy /ACORAM 1.
- le Pilote-des-Indes – Corvette.
10 c. iv.
# 66 h. (1778-1790)
1778, prise aux Anglais en octobre par la Fortunée.
Capitaine de Brûlot F-T. Le Tourneur, Station de Granville (Etat major : LF. F-T. Ponée, + JJ. Gane Basse-Rue et J. Guidelou)
Cf. A. Di Ré La carrière…. In Chronique d’Histoire maritime n°72 juin 2012.
1779, participe à une tentative de prise de Jersey (Diane, Danaé+ Expédition, Cerf, ecluse, Valeur, Pilote-des-Indes, 2 chaloupes canonnières le tout sous le commandement du Prince de Nassau)
1780, capture deux corsaires anglais Fox, re-nommé Renard (qui restera à Granville) et Benett.
1780, seconde tentative contre Jersey sous de Rullecourt Pilote-des-Indes, Serin.
Cf. Journal, AN. Marine B/4 187, f°207 et s. et B4 156.
1782, capture le corsaire Non-Such.
Continuation du service de protection avec le Renard à Granville, formation de volontaires parmi lesquels le futur amiral J. Lhermitte, les futurs CV. J. Regnauld, A. Louvel, L. Epron.
Cf. A. Di Ré La carrière…
Cf. SHD Marine C/7/ 183,187,
http ://www. Migra-tions.fr/navires_depart_granville.htm
1790, désarmé à Brest et rayé,
Cf. Demerliac, Louis XVI n°450.
Une belle carrière
l’Aigrette - Frégate portant du viii.
500 tx. / 880 tx.
127’ / 113’ x 32’ x 16’ et T/E=13’2’’ /13’8’’.
4 porques. Identique à Brune.
26 c. viii. 6 c. iv (ex. Hollande).
4 /9 +150 /253 h.
Note « Retour de campagne » conservé au SHD Rochefort, V.74, vol. IV, cité in C-Y. Roussel & C. Forrer, Alertes au Proche-Orient. (Le-Havre, Gi-noux (JJ), 1755-1756-1788)
1758, LV. Mesedern Lagadec, en escorte de convoi avec Florissant et Atalante en sortie de Port au Prin-ce,
Cf. W-L. Clowes, vol. III p. 300.
1759, LV. De Longueville, après la défaite des Car-dinaux en novembre, les bateaux ci après se sont ré-fugiés en Vilaine :
Brillant, CV. Keremar de Boischâteau;
Dragon, CV. Levassor de La-Touche;
Eveille, CV. La-Prévalais de La-Roche;
Glorieux, CV. Vilars de la Brosse;
Inflexible, CV. Tancrède de Caumont;
Robuste, CV. Fragnier de Vienne;
Sphinx, CV. de Gouyon; +
Vestale, LV. de Montfliquet,
Calypso, Aigrette, Prince Noir, où ils restèrent bloqués tant par une force anglaise, que par leur tirant d’eau tel que seule une grande marée providentielle avait permis d’entrer à ce refuge.
Cf. Lacour-Gayet, Louis XV. p. 362.
1761, EV. Du Chaffault, engagée, le 6 janvier, aux abords de Sein par HMS Unicorn, qui venait de cap-turer la Vestale,
Cf. W-L. Clowes, vol. III p. 304.
1763, LV. Du Chaffault, c'est à son bord que le chevalier de Kerlérec, Gouverneur de la Louisiane rentre en France à la fin de la Guerre de Sept ans, en septembre, Cf. Le Chevalier de Kerlerec.
Cf. Rapport Du Chaffault SHD. Rochefort 2G2 /11 /18.
1765, désarmé, 1767-1769, refonte à Rochefort.
1772, radoubée.
1773, LV. La Galernerie, escadre d’évolutions. (D’Orvilliers)
1774, Cf. AN. Marine B5 9, devis d’entretien. On envisage des courbes de renfort en fer.
1775, CV. de Balleroy, escorte de convois du Levant,
Cf. Lacour-Gayet, Louis XVI p. 77-78.
Transporte de Brest au Maroc, l’ambassadeur du Chérif Sidi Scalant, l’ambassadeur Chénier (père d’André Chenier). Ensuite route vers le Levant, via Malte, l’Argentière, Chypre. Protection de nos na-vires marchands évacuation de ressortissants à Saint-Jean d’Acre,
Cf. C-Y. Roussel & C. Forrer, Alertes au Proche-Orient, ISBN 978-2-3513-043-6. Qui citent AN. Marine B2 406 et autres, C6 422, rôle d’équipage et l’analyse du journal de bord.
Cf. C6 /422 montre que les timoniers : N. Launay-Mazé, A. Podeur, P. Mazéas, G. le Gal, et 17 matelots sont du Conquet.
L’EV. Liberge de Grandchain est à bord ainsi que LV. Schantz (ex. Marine suédoise) ainsi que le vo-lontaire Chadon de Courcelles.
1776, LV. Thomas d’Orves.
1778, radoub -> armée navale. Capt. Boucaut, capture d’un corsaire anglais et reprend la prise qu’il avait faite (Jeune Henry, de Nantes)
Cf. C-Y. Roussel & C. Forrer, p. 186.
Cf. Bourde de la Rogerie, p. 183,
Cf. AD. 29, B. 4520 (inventaire de la reprise).
1779, LV. de Mortemart, LG. d’Orvilliers. Armée combinée franco-espagnole (Cordoba), campagne du large (Brest 3 juin-Brest 14 septembre)
Cf. Lacour-Gayet, Louis XVI p. 257+ annexe vii.
1779, LV. Halnay du Fretay ->La Bretonnière, combat, le 17 mars, de nuit aux abords de Saint-Mathieu, une frégate anglaise qui se brise à l’île Molène.
Selon Troude, vol. II p. 49, il s’agirait de HMS Are-thusa ex. française.
Escorte de convoi de bois de Saint-Nazaire à Brest (Jeune-Henry, Ecureuil, espiègle Porteuse, Barbue)
1779, désarmée en décembre,
Cf. AN. Marine, B5 22.
1780, LV. Fleuriot de Langle, escortes diverses. Ac-crochages avec les corsaires anglais Alligator, Bri-tannic, Lion, Mercure, prises et reprises de navires du convoi.
Cf. AN. Marine, B4 173, cité par C-Y. Roussel & C. Forrer, op. cit.
1781, Capt. J-B. Prévôt de Sansac, de Traversay (J.B), (le futur amiral et ministre de Russie), capture la frégate HMS Richmond (de concert avec Aigret-te+Diligente).
1782, détaché à la Havane par de Grasse pour en ramener des fonds levés par nos alliés espagnols, destinés à l’armée de Rochambeau,
Cf. J-Y. Nerzic, La bataille de la Chesapeake, vue des coulisses, in Chronique d’histoire maritime n°88, juin 2020.
Arrive à Brest 22 mars avec à bord, Monteil des Touches et d’autres personnes,
Cf. O. Troude, vol. II p. 105.
1782, LV. De Cambis, capture le cotre Surpise. Le 2 septembre touche sur la roche Boyard, en sortant escorter un convoi.
Relevée arrive à Saint-Domingue.
1783, croisière aux abords de Porto-Rico et Station de Saint-Domingue
1785, carénée. Il est prescrit « en raison de sa vétus-té de ne l’employer que dans les mers d’Europe »
Cf. AN. Marine, B5 22 et 23 /25 /26 /28
Cf. Etat de situation des vaisseaux.
1787, LV. Suzannet remplace la Sémillante, brûlée à Toulon, escadre d’évolutions (CE. Nieul).
1788, LV. Beaussier, -> New-York -> Saint-Domingue
1789, rentre à Brest en mai. Décision de mise en ad-judication,
Cf. SHD, DM, Brest 1A /71. Et 1 A / 37.
Cd. O. Ia.
Cf. C-Y. Roussel & C. Forrer, Alertes au Proche-Orient, ISBN 978-2-3513-043-6.
Cf. Le chevalier de Kerlérec.
Cf. Demerliac.
Cf. AN. Marine B1. Plusieurs articles.
La Frégate du Capitaine Haddock ?
- la Licorne - Frégate portant du viii.
540 tx./950 tx.
120’6’’/- x 31’10’’ x 16’6’’.
26 c. viii.
7 + 320h. (Brest, Geoffroy aîné, 1754 - 1754 en décembre-1778)
1756, CV. de la Rigaudière, Division Baussier: Héros, Illustre, Léopard, Sauvage, Sirène et Li-corne, portant des renforts et des fonds au Cana-da. Le Héros, accroché par une escadrille anglaise (HMS Grafton , Nottingham) repousse ses agres-seurs. Les autre navires laissent le Héros seul face aux Anglais. Une commission d’enquête fut ré-unie à Brest. La-Rigaudière fut retrouvé pendu dans son grenier,
Cf. O. Troude, vol. I p. 337.
Cf. Lacour-Gayet, Louis XV p. 384.
1757, Division Kersaint.
1762, CF. Cillart de Suville, aux ordres du de Ternay, qui commande : Robuste, Eveillé, Licor-ne, Garonne, Biche, partis de Brest le 8 mai avec pour objectf la destruction des pêcheries anglaises de Terre-Neuve. Fit la prise du Saint-Jean, que dut rendre peu après.
Rentra en France avec Robuste Eveillé, en février 1763,
Cf. Lacour-Gayet, Louis XV p. 389.
Cf. Journal de M. de l’Isle officier des Colonies embarqué à bord de La Licorne, Ms Vente Chamonal, sept. 2005 n°372.
1765, LV. de Breugnon, aux ordres du CE. Du-chaffault de Besné avec : Utile,
Terpsichore, 30 c.
Héroïne, 30 c.
Licorne, 26 c.
Biche, 24 c.
Chimère, Topaze, Gracieuse, 24 c.
Pléiade, Hirondelle, 18 c. +
Chébecs Singe, Caméléon et galiotes Etna, Sa-lamandre, +
le Danube, représailles contre les pirates de Salé et Mogador, mais n’obtient pas de libération de captifs.
Cf.Troude vol. I p. 437.
Cf. Lacour-Gayet, Louis XV p. 436 + tableau 17.
Cf. J. Boudriot, La Salamandre.
CF Caille J. L’ambassade du comte de Breugnon au Maroc, In Revue d’Histoire diplomatique juil-let 1961 vol. 75, p. 245-274 et mars 1962.
1775, refondue, porte un nouveau Gouverneur en Guadeloupe.
Réparée à Brest suite à un échouage.
1776 endommagée par un cyclone réparée à Poin-te-à-Pitre.
1778, LV. Gouzillon de Bélisal, conserve de la Belle-Poule, selon les ordres de la Clocheterie, tente de s’échapper mais est pris le 18 juin, par HMS América,
Cf. Lacour-Gayet, Louis XVI p. 115.
Cf. Neptunia, n°222, 2e trim. 2001: La reconsti-tution du vaisseau, La Licorne, par Frölich (B.) Icon. Comment l'auteur a reconstitué un modèle pour l'exposition "Tintin".
Icon : Dessins des ornements de proue et poupe, SHM, album D1 68. f° 4. par Caffiéri approuvé par Machault. Plan NMM.
l'Auroch - Remorqueur :
Un des 21 remorqueurs commandés par l’Etat en 1917.
356. tjb. 290 t.
40,37 m. x 8,67 m. x 4,24 m.
Machine à triple expansion.
2 chaudières à 13 kg. /cm2,
1.000 cv. 11,6 nds.
Cf. Registre du Bureau Véritas 1934 Classé B.V. + I 3 /3 (Le-Havre, FCM,-1917-1921, le 10 août- Cf. www.miramarshipindex.org.nz n° 6108543 -1949)
Commande de l’Etat pour la Marine marchande, livré après la guerre.
1926, acheté par l’Union Française Maritime, orga-nisme monté par les Armateurs de France, au terme de la convention du 26 juin 1922, en vue de racheter les stocks de la première guerre mondiale et créer un service de remorquage et de sauvetage. http: / /uim.marine.free.fr /flotte-etat /.
Transformé en remorqueur de sauvetage (Société commerciale de l’Ouest). Capt. Malbert CLC, parti-cipa aux recherches suite à la perte du Saint-Philibert.
1933, acheté par la Marine et renommé Tenace.
1942, saisi par l’Occupant
1943, coulé en Tunisie le 23 mai par raid aérien. 38°05’N 12°22’ E,
Cf. Miramar.
Cf. Labayle Couhat.
Cliché Iroise et Auroch remorquant un navire. En 1929 photo Henri Chalois cit. http://www.navires-14-18.com/
La Liberté et ses homonymes
1200-1500 0
1500-1789 3
1789/2004 25
- la Liberté - Corsaire, armé par Société des Amis de la Liberté et de l'Egalité, capitaine Lebas.
140 tx.
16 c.
55 h. (Bordeaux, 1793)
1793, armé en février à Bordeaux Capt. Laurenty puis vendu en juin en Guadeloupe, Capt. Lebas, Cf. Demerliac, Révolution n° 2341 puis n° 2728, qui dit pris par HMS Alarm. Voir ci après.
1793, pris en avril par HMS Hind, Cf. The Scots Magazine 1793(vol.55) p. 250.
Cf. M. Casse, La course à Bordeaux en 1793 in Silvia Marzagall, i Bordeaux et la Marine de Guerre XVII-XX° siècle.
Cf. N. Gallois vol. II p. 451.
Cf. C.O.F. p. 429.
- Un homonyme, corsaire armé à Saint-Malo en mars 1793, Capt. Le Redde , pris en avril par HMS Hind (28) Cf. Demerliac, Révolution n° 2049.
Cf. The Naval Gazetteer p. 480, JW Norie, Lon-dres 1827. Cf. C.O.F. p. 429.
- la Liberté - Batterie flottante.
2 c. xxiv (sur coulisse),
2 c. vi. 40 c. Cf. Demerliac. (Hollande, 1793)
1793, endivisionné aux ordres du CV. Castagnier :
Constitution, Capt. de Riemacker,
République, Capt. Castagnier,
Egalité, Capt. Larmet,
Liberté, galiote, Capt. Godefroid,
Vedette, sloop, Capt. Berthelot,
Argus, chasse-marée, Capt. Divoort.
1793, défense de la rade de Dunkerque, lors de l’attaque conduite par Duc d’York. ( exemple de tir très efficace contre la terre)
Cf. AN./SHM, BB4 14,2. Lors de l’attaque, en août et septembre, un autre navire était indispo-nible le Pandour.
1794, rayée
Cf. Le siège de Dunkerque en 1793 suivi des journaux de La Liberté et La Constitution, Doc. Inéd. Publ. Soc. Dunkerquoise, P. Michel 1893, in-8° 248 pp. et Abbé G. Monteuuis, Lille Duco-lombier 1893, in-8°, 224 pp.
1794-1795, EVne. Morancourt, puis EV. Tribou, station en rade de Calais,
Cf. AN./SHM, BB4 55 et 93.
1797, démolie.
- la Liberté – Corsaire. Corvette.
16 c.
5-120 h. (1795-1795) Réquisitionnée en Guade-loupe en 1795.
Armé à La Guadeloupe sous le Commissariat de Victor Hugues,
CV. Landolphe, pris en mai par HMS Alarm. Landolphe fut mené en Angleterre et y resta pri-sonnier.
Cf. Demerliac, Révolution n° 504.
Cf. M. Rodigneaux, « La guerre de course en Guadeloupe, » p. 74.
Cf. Mémoires du capitaine Landolphe….
Cf. O. Troude, vol. II p. 447.
Cf. C.O.F. p. 430
- la Liberté - Lougre corsaire.
3 c.
18 h. (1794-1797)
1794, EVne. Lebas, croisière Bordeaux-Canaries-Cap-Vert- Guyane-Pointe-à-Pitre,
Cf. AN. Marine, BB4 55.
1797, pris en janvier par HMS Griffin.
Cf. Demerliac, Révolution n° 2982.
Cf. The British Trident, vol. IV, p. 111.
Cf. NNG. The Naval Gazetteer p. 484.
- la Liberté - Transport, baptisé « corvette, (1799-1803)
1799, LV. Maillet, † assassiné par des Siciliens, transport de blessés de l’armée d’Orient d’Alexandrie en France,
Pris par les Napolitains à Augusta le 13 nivôse an VII ,
Cf. AN. Marine, BB4 140.
- la Liberté - Transport. n°897, (1803-1807) Armé à Ostende. Bl. Désarmé à Boulogne,
Cf. La-Gatinerie, Cf. Demerliac.
- la Liberté - Cuirassé d'escadre,
14.900 tx.
134 m. x 24 m. x 8,4 m.
18.000 cv. 18 nds.
4 c. 30 cm.
10 c. 19 cm.
13 c. 65 mm.
10 c. 47 mm.
2 TLT. Pseudo série : Patrie, République, Démocratie, Vérité, Justice, (Saint-Nazaire 1902-1905-1911/1925)
1910, 2° div. Escadre Méditerranée.
1911, coulé le 25 septembre suite à une explosion. (auto allumage des poudres).
Cf. Neptunia n°68/1962-4 La catastrophe de la Liberté, icon: Photos.
Cf. Neptunia, n°207, 3e trim.1996 : "La difficile adoption de la poudre sans fumée… " par M. Decker., -> Photo MnM avant et après explosion.
Cf. Rapport d’enquête suite à l’explosion, J.O. Bibl. MnM, J. 3411.
1923-1925,
Cf. M. Augier, Les opérations de relevage et de démantellement du cuirassé Liberté, in Neptunia, n° 266 juin 2012.
Plans et documents SFD CAA. AA66, C2085. AA/661/51, carton1963.
Dessin ex. l'Illustration 30 septembre 1911.
Cf. SHD Marine, C. Vich, Inventaire des plans de bâtiments s-s. 8DD1,62 n°1 et 61 2 à 4, mention « proposé par Bertin, approuvé par Pelletan 14 octobre 1903 ».
Intéresse: Démocratie, Justice, Liberté, Vérité.
+ 8 DD1 61 n° 1 en 1907.
Cf. Photo, Td. AV en route in Triton, fasc. 59, 1961, p. 32.
Cf. Le Yacht, 1906, p. 51, photo sur dock.
Cf. Le Yacht, 1907, p. 409, 537, photo Peltier et p. 647, dans écluse de Saint-Nazaire, par Dela-veau.
Icon. Dousset, photo sur cale.
Cp. L'explosion de la Liberté 3, vues, prises au moment de l’explosion.
Cp. s.l.n.d, Explosion de la Liberté, coll. HM.
- Modèle MnM, 25 MG 22, 1/50.
Cp. LL. La Liberté après l' explosion, photo travers Td en route avec surajout d’un dessin d’explosion.
.
C.p. vue générale après l’explosion L.L.
- la Liberté - Patrouilleur. (Auxiliaire).
Cie Jolly Duhamel&Vasse.B 872.
303 tjb.
42,29 m. x 6,98 m. x 3,59 m.
Machine à triple expansion 530 cv.
Chaudière 13 kg./cm2.
Cf. Registre du Bureau Véritas 1915 et 1934 (alors à La Pêche Française, Fécamp), classé + I 3/3 G 1.1. (Dunkerque A&C de France, 1906-1934+)
1915, réquisitionné, chalutier.
3° EP Bizerte,
Cf. BOM, n°145 (Circ. 25 avril 1922) vol. I, p. 720 et s. Bénéfice « double en sus 2 février 1915-18 décembre 1918.
1940, requis ?Q.
Icon photo ¾ AR. Bd, coll J Daussy, in Annales du patrimoine de Fécamp n° 13 année 2006 p. 14
- la Liberté - Dundee, thonier de Groix.
à H. Calloch’ et consorts de Groix (dont J Besançon).
48,95 tjb.
Cf. D. Duvlard « Groix, l’île des thoniers » (Belle-île, Le Palais, 1908-1917)
1917, Capt. coulé le 27 septembre par U-90, sous-marin allemand du KL Walter Remy, à l’ ONO de Ouessant. Q.
Cf. P. Chackn Branlebas.
Cf. Lloyds War losses casualties to shipping through ennemy causes qui dit 49 tx. c
Coulé près de Ouessant.
Cf. Michel Perrin « Les mille et vingt armateurs de l'Île de Groix », Les Cahiers de l'Île de Groix, n° 5/2006,
Cf. Richard/Roignant, qui citent le rapport « Marin » +
SHD Marine Brest BB13 (mouve-ments des sous-marins ennemis) +
SHD Marine Lorient 8P/2/3 (registres rôles d’équipage Quar-tier maritime de de Groix) + CCAF (Circulaires Naufrages et accidents)
+ AD. 56, Morbihan, Dommages de guerre R 1728 n°19
+ Cf. A Fischdick « U-90 Kameraschaft im Ubootkrieg »-» était à bord et relate en détail le combat-puis la destruction de Deux–Jeannes, Peuples frères et Liberté.
Cf. Liste des bâtiments de commerce et de pêche perdus 1914-1917 - > Bibl. MnM V13b/3135
Note : Miramar ship index cite un homonyme, cinq mâts goélette. (Etats-Unis, Tampa, Foundation Co, livré en décembre 1918-1923). Démoli en 1923. Il s’agit d’une des goélettes américaines dont la mission Tardieu avaitopassé commande, aux USA, et qui s’avèrent intutilisables, furent bradées lors de la « liquidation des stocks de guerre et disparurent très vite
Détail insolite
- le Zéphyr- Frégate portant du viii.
540 tx./950 tx.
126’/119’ x 32’4’’ x 16’5’’.
26 c. viii. 6 c. iv.
7 + 230 h. (Brest, Ollivier (JL.), 1768, le 23 octo-bre-1779)
1775, CV. Dampierre, Escadre d’évolutions aux ordres du CE. Guichen, (Préparation à la Guerre d’Amérique),
Cf. Lacour-Gayet, Louis XVI p. 73 + annexe 1. Cite AN. Marine, B4 124.
1779, brûlée le 28 février à Brest.
Sur les circonstances: Maladresse d’une sentinelle portant le fanal, à bord du Roland où prit le feu ?
Voir lettre d’A. Laurent, Muséum, ms. 1978 n°1482, in Cf. C-Y. Roussel, (lequel précise que l’officier de garde n’était pas à bord mais que ce fut la sentinelle qui écopa).
Cf. Demerliac, Louis XVI n°85.
Une clandestine à bord
Une sentinelle jugée responsable...
- le Roland - Vaisseau de 64 c.
154' x 40'6" x 20'.
26 c. xxiv, et 28 c. xii.
Cf. Artésien, (Brest, Ollivier, (J.) 5 sister-ships: Alexandre, Artésien, eveillé, Protée, 1770-1771-1779) 1773, Capt. De Kerguelen,
Appareille de Brest le 25 février pour son second voyage à la recherche des Terres australes entrevues lors du premier voyage. Il a pour conserve l’Oiseau, La Fortune suit depuis l’Île de France.
Cf. P. Villiers La marine de Louis XVI, à la notice Oiseau p. 474.
De Charnières, auteur de « Expériences sur les lon-gitudes…1767-68 » était à bord, ainsi que Ducouë-dic de Kergoulaer, alors EV.
Il emmenait deux astronomes : Mersais et d’Agelet et les montres chronomètres n°8 et 11 de Berthoud.
Kerguelen emmenait aussi sa maîtresse, Louise Seguin, déguisée en matelot. Ainsi qu’un aventurier hongrois, Mr de Benyovski en vue d’établir un établissement à Madagascar.
A son retour en France Mr de Kerguelen fut condamné pour diverses raisons et radié de l’Académie de Marine.
Cf. Ph. Henrat, Détails pittoresques sur l’Académie de Marine. (2020)
1774, Rentre à Brest, en septembre. † 38, 36 malades.
Cf. P. Villiers op. cit.
Cf. Marquet (F.) p. 267.
Cf. SHD, Marine s-s. 4JJ 142 = journaux de bord.
Cf. Inventaire par Taillemite 1963, - > Bibl. MnM R 5266.
Cf. Hennequin, Biographie maritime vol. III p. 535.
1776, l’ EV. Morard de Galle embarque,
Cf. M. Hennequin, – Biographie maritime… vol. III p. 107.
1777, CV. Duplessis-Parscau, Escadre Du Chaffaut formée d’ordre de M. de Castries, le 13 août, en prévision de la guerre d'Indépendance,
Cf. Lacour-Gayet, Louis XVI p. 85 + appendice III.
1778, Capt. Larchantel, armée navale. LG. Duchaf-fault, G. D’Orvilliers.
Sortie de Brest à l’entrée en guerre, opposée à la force anglaise lors de la bataille d’Ouessant,
Cf. Lacour-Gayet, Louis XVI p. 127+ annexe IV. Le Roland était dans l’escadre bleue.
1779, brûlé, accidentellement, le 28 février à Brest. Sur les circonstances (maladresse d’une sentinelle portant le fanal) qui ont également causé la perte de la frégate Zéphir, voir lettre d’A. Laurent, Muséum d’Histoire naturelle, ms. 1978 n°1482 in C-Y. Roussel, « On a mis aux galères la sentinelle…On entend point parler des officiers qui étaient de garde sur ce vaisseau et dont aucun n’était à bord… de ce qui concerne l’épaulette on est sigulièrement secret dans ce pays cy » n°1493.
O.
Cf. J. Boudriot, Les vaisseaux de 50 et 60 canons.
Cf. Demerliac.
Cf. Lacour-Gayet. Même plans: Artésien, Alexan-dre, eveillé, Roland.
1780, aurait été relevé par Lt. Port. Cazotte, et une partie des matériaux réemployés à la reconstruction de la flûte Atlas, ex. Northumberland,
Cf. AN. Marine, C7 57 et B3 678, f° 110, cité par C-Y. Roussel, et M. Cloatre, Ouessant Le secret des deux Atlas, p. 207-208.
Passage d'un illustre personnage
l'Amazone II – Croiseur. (Auxiliaire).
Paquebot. Mes.Mar.
6.004 tjb.
136,09 m. x 15,46 m. x 9,77 m.
2 machines à triple expansion,
7.200 cv.
12 chaudières Belleville à 13 kg. / cm. 2.
13,7 nds.
4 cales - Machine frigorifique.
13+198 h. +300 passagers,
Cf. Registre du Bureau Véritas 1915 Classé B.V. o, I 3 /3 L 1.1. (dimensions légèrement différentes par Lanfant).
(La-Ciotat, Risbec, 1896, le 8 novembre (Lanfant) 1897 (BV.)-1932)
1904, ex. Laos MM.
1915-1918, paquebot réquisitionné.
Transport de troupes vers Haïphong.
1925, passage à bord de P. Claudel vers le Japon,
Cf. extraits du journal, de Claudel, vol. I, in P. Patarin, Messageries Maritimes.
Icon : fiche photo
Rimbaud, prit passage à bord. Q.
Cf. Lanfant, (Cdt) Historique de la Flotte des Messageries Maritimes.
Un futur Compagnon le la libération ....
- le Mistral - Torpilleur. 1.500 t. Type Cyclone. Blindé.
1.370 tW. 106,40 m. x 9,64 m. x 3,80 m.
3 chaudières. 2 turbines Parsons. 3 cheminées de hauteur dégressive (seront raccourcies de 1,50 m). 33.000 cv. 33 nds.
4 x 1 c. 130 mm, 2 AR. 2 AV. 1 c. 75 AA. au mi-lieu, 2 affûts 2 x 3 TLT 550 mm.
7 + 135 h. Cf. Les flottes de combat 1931, (Le-Havre, 1923-1925-1950) 1
928, 5° DT échoué sur les Cardinaux déséchoué et réparé.
1940, CC. Lavène † puis LV. Guillanton, en-dommagé à Dunkerque, rallie Saint-Malo puis Douvres.
Cf. Lepotier, Les derniers torpilleurs, p. 225-226.
1940, participe, le 17 juin, à l’évacuation de trou-pes assemblées au Conquet lors de l’arrivée, à Brest, des premiers éléments de la Wehrmacht. Cf. J.P Clochon. Le Conquet, Guerre 1939-1945, les débuts.
Emmène le Général Charbonneau, le CA Cayrol et escorte les embarcations qui partent de Oues-sant, vers l’Angleterre, en convoi.
Parmi ces embarcations, le Frêne qui transporte, enb particulier, C. Gloaguen, futur Compagnon de la Libération.
Cf. C Gloaguen Mémoires in J-P. Clochon.
Cf. J. Charbonneau, L'envers du 18 juin",
1940, saisi par les Anglais, renommé HMS Mis-tral.
1944, désarmé.
1945, restitué à la France.
1950 condamné.
1953, démoli à Brest, Cf. Roche. R.
Cf. le Cyclone.
mberland,
Cf. AN. Marine, C7 57 et B3 678, f° 110, cité par C-Y. Roussel, et M. Cloatre, Ouessant Le secret des deux Atlas, p. 207-208.
Dernière mises à jour de la page : jeudi 28 octobre 2021
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